7 trucs pour diminuer les cris des enfants.
- L’éducatrice émet une consigne claire : je parle près de mon ami et explique que près de mon ami signifie que je peux toucher mon ami. Cette consigne peut être illustrée par une image illustrant deux enfants qui se parlent, l’un deux ayant pris soin de toucher à l’épaule de l’autre. Cette consigne incite aux conversations à proximité.
- L’éducatrice offre le modèle des interactions verbales à proximité et se déplace vers l’enfant concerné pour lui parler. Elle évite les paroles dites d’un bout à l’autre du local.
- Pour attirer l’attention des enfants, l’éducatrice utilise un signe non verbal (lumières éteintes, mains sur la tête en chapeau pointu par exemple) et peut aussi baisser son ton de voix. Les enfants devront alors se taire pour entendre l’adulte.
- Travailler le contrôle de soi en faisant des jeux qui permettra de pratiquer la modulation de la voix. Par exemple : chants forts, doux en alternance // chuchotement et grosse voix // cris de souris et cris de lions. L’éducatrice doit faire remarquer aux enfants qu’ils sont capables de faire de douces voix, de petits cris de souris, que ce sont eux qui décident de la force ou de la douceur de leur voix. Ainsi l’enfant prend conscience qu’il est le maître de son corps. C’est un apprentissage progressif, les attentes doivent être adaptées à l’âge des enfants. La capacité d’arrêter les gestes de lui-même apparaît vers 4 ans. Le petit a besoin de l’aide de l’adulte. Certaines consignes peuvent rappeler aux enfants de baisser le ton « chut, chut, on entendrait bzz bzz une mouche voler » ou simplement un léger toucher sur l’épaule de l’enfant qui crie. Ce signe devient un code secret pour l’aider à prendre conscience qu’il est capable de parler tout doux.
- Éviter la pollution par le bruit. L’écoute de la radio, de musique, de cassette d’histoire doit être introduite et animée par l’adulte et non servir de fond sonore.
- Utiliser le magnétophone pour faire prendre conscience aux enfants du bruit qu’ils génèrent. L’écoute d’une période de jeux accompagnée de cris suivie d’une période d’échanges à tonalité modérée peut les aider à comprendre ce qu’on entend par « trop fort ».
- Ne pas perdre de vue que certains enfants peuvent avoir un ton de voix fort à cause d’un problème d’audition.